Publié par : athouni | avril 13, 2009

Fin de voyage – la cote ouest

Fini le bon temps, la cote ouest, c’est l’étape culturelle. Que dis-je ! L’étape multi-culturelle (Mouahaha) ! Georgetown d’abord, avec son quartier chinois, son quartier indien, son quartier colonial… Ca va n’en jetez plus ! Et les mosquées ? parce que y’a plein de mosquées aussi. Stop ! Ca suffit, cet article ressemble à rien.

Procédons par étape et en image :

Chinatown ça ressemble à une maison bleue ou verte – c’est celles que l’on a visitées.

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verteLes étapes culturelles sont tojours très éprouvantes pour l’organisme

Sinon, y’a aussi les temples chinois, bien surchargés, mais avec des statues sympas :

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Le quartier indien, on a pas pris de photo, je sais pas pourquoi. A la place, voici la plus célèbre mosquée de la ville :

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Enfin le quartier colonial ressemble à une quartier colonial :

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Voilà pour Georgetown. Melacca, c’est Georgetown plus au sud et sans quartier indien. Mais de toute manière on avait pas pris de photo du quartier indien à Georgetown alors ça revient au même, c’est multi-culturel tout pareil.

Le quartier colonial est plus important. C’est qu’ici y’a d’abord eu les Portugais, puis les Hollandais et peut-être encore des autres après. Ca fait beaucoup et ca laisse des traces.

Les Hollandais aiment l’orange mais le principal vestige de leur présence est rouge :

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Les Portuguais ont construit un porte, aujourd’hui en ruine, et une église qui ne tient plus debout.

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Voilà, y’a aussi le Chinatown local avec son marché animé.

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A pu les voyages, finito, retour en Sarkozie. De nouveau, nous aurons la chance – nous sommes enviés de part le monde, sachez-le – d’entendre quotidiennement notre bon Président et/ou ses ministres. Chômeur-parasite, je promet solennellement de suivre une rééducation afin de mieux percevoir les joies d’un emploi payé au lance-pierre. L’important, n’est-ce pas, c’est de contribuer à l’effort national pour sortir de la crise, comme nous le montre tous les jours les élites politiques et économiques. Comme aux heures les plus sombres de son enfance, Nicolas Sarkozy lui-même a sans doute renoncé à acheter son saumon chez le traiteur. En Asie, des rumeurs terribles circulent sur l’état de santé de ces dirigeants de banque sacrifiant leur propre confort (au demeurant, totalement justifié et mérité – il va sans dire) pour le bien de la communauté nationale. Il nous faudra nous en montrer digne et prendre exemple. C’est à ce prix que la croissance française atteindra à nouveau des sommets que l’imagination même peine à concevoir. La félicité est devant nous, saisissons la !

C’est peu dire, la famille et les copains, que nous sommes contents de vous revoir.

Publié par : athouni | avril 5, 2009

Sur la cote est…

Cherating est fameuse pour son ambiance décontractée. L’endroit a du être un lieu de pèlerinage hippy car tous les proprios des guests ou des restos que nous avons fréquentés sont tous d’anciens baba-cool. En début de soirée, les 70’s sont à l’honneur. Généralement, les classiques (Rock, Jazz, Reggae, Funk) s’enchainent à moins que le proprio n’ait décidé de nous en mettre plein les oreilles en balançant le-meilleur-album-d’un-artiste-génial-mais-oublié. Dans notre cas, nous avons découvert Steely Dan. C’est du jazz-funk et ça casse la baraque. Depuis Tad Lo, au Laos, ça faisait un bail qu’on avait pas pris un tel pied, juste du fait de l’ambiance musicale. Rien que pour ça, ou plutôt précisément pour ça, Cherating c’est cool.

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Il faut bien dire qu’à part lézarder et écouter du bon son, y’a pas grand chose à faire à Cherating. On a quand même fait du Kayak dans la mangrove. Cela ne valait pas une descente de rivière en eaux-vives, c’est beaucoup trop fatiguant. Mais en nous laissant porter par le très faible, quasi-imperceptible, courant, nous avons pu approcher ni vu ni connu des singes, des varans, des écureuils et quelques oiseaux. Comme nous devions rester immobiles pour ne pas attirer l’attention sur nous, nous n’avons pas pris de photo.

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Il y a des gens qui ne repartent jamais de Cherating. Nous sommes donc partis avant que la tentation nous vienne : Y’a le mariage de Dominique et Stéphane qui nous attend, faut pas déconner… Il était temps d’aller sur les iles. Dans les guides, elles ont toutes l’air merveilleuses. Nous avons opté pour les Perentians, l’une des destinations phares en Malaysie, célèbres de part le monde pour la beauté de ses fonds marins. Disons-le d’emblée, la réputation n’est pas usurpée.

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Pour ne rien gacher, on peut facilement loger loin des plages touristiques dans des chalets isolés et pas chers. Nous n’avions pas bien mangé à Con Dao. On a eu un peu plus de chance dans l’une de nos deux guests sur les Perenthians (par contre, les employés ont coupé « Starway to heaven » juste avant le solo de guitare – c’est pas à Cherating qu’une telle ignominie se produirait, ça je vous le dis). Notre déménagement d’une guest à une autre n’avait d’autre but que d’explorer le plus de fonds possibles. Faire du snorkelling là-bas est juste miraculeux tellement c’est beau. Y’a de la vie et des couleurs partout. Mais surtout, nous avons pu nager à plusieurs reprises avec des tortues énormes et des requins de récifs (à pointe noire). Et ça c’est une experience dattebayesque ! Voilà pour le plus extraordinaire, mais on a aussi vu des raies dont une de plus d’un mètre de diamètre (sans la queue), des serpents de mer noir et blanc, des poissons Napoléon plus grand que notre Président, des barracudas en pleine chasse, une murène, des poissons clows réfugiés dans leur anémones, plein de poissons multicolores et des coquillages à la pelle…

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Bonus

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Publié par : athouni | mars 31, 2009

Taman Negara

Non finalement, rien de ce que nous avons vu jusqu’à présent n’était « luxuriant » – ou peut-être en Indonésie. La foret primaire du parc national Taman Negara n’a pas subi l’ère glaciaire, ça vous en a bouche un coin, ça ! Non ? Quoi qu’il en soit, ici, on peut sans mentir employer le terme « luxuriant », non pas que nos précédents usages étaient totalement injustifiés mais après Taman Negara, il faut bien relativiser.

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Comme vous le voyez, notre séjour improvisé en Malaysie commence sous les meilleures auspices en nous offrant notre meilleure expérience junglesque. Le parc national est un haut lieu touristique mais la jungle est assez grande pour tout le monde. Surtout, les rangers entretiennent des chemins sur plusieurs dizaines de kilomètres. Nous avons donc pu faire nos randonnées en indépendant : il suffit de suivre les sentiers. Hormis ces voies, la jungle est parfaitement intacte, dense, sauvage. C’est un compromis génial entre facilité d’accès (pas cher et facile à faire en independant) et développement touristique.

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Les rangers ont aussi ouvert une voie dans la canopée. C’est l’attraction la plus courue du parc national mais c’est un peu décevant. D’une part parce qu’on s’attend à être au sommet des arbres, d’autre part parce que c’est un peu court… Au final la plus-value ne paraît pas évidente…

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Les photos ne retranscrivent pas les sons. C’est bien dommage car c’est sans doute l’expérience la plus forte quand on s’aventure dans la jungle. C’est impensable le boucan qui règne là bas. Les insectes et les oiseaux s’en donnent à coeur joie sans que l’on sache jamais précisément d’où viennent les sons. Du coup, on a l’impression que c’est la foret qui parle !

Sinon, je passe sur les évidences comme la chaleur moite et étouffante ou la taille généreuse de la faune et de la flore locale.

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Photos bonus

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Publié par : athouni | mars 21, 2009

Avec Sophie à Sapa

On aurait bien continué nos expéditions hors des sentiers les plus touristiques. Ha Giang et Cao Bang promettaient beaucoup mais nous n’avions pas assez de temps et puis nos pérégrinations se seraient avérés trop couteuses. La seule permission d’entrée vers l’extrême nord de la province de Ha Giang coute 10 dollars par tête ! Surtout, Sophie n’en pouvait plus de passer ses vacances dans le brouillard, le froid et l’humidité. Les annonces de soleil ont donc guidé nos pas vers Sapa.

Pourtant, en cette saison, Sapa n’est pas réputée pour son ciel dégagé. Mais c’était marqué sur internet : Il allait faire beau.

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Raté.

Au désespoir de Sophie, le brouillard était encore plus épais et le froid plus saisissant. Le matin on ne voyait tout simplement pas à 50 mètres – heureusement Sophie pouvait se consoler en faisant la grasse matinée, sa passion première, sa raison de vivre.

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Quand après deux jours à se geler les miches, le soleil a fini par percer, nous réconciliant avec la météorologie, le plaisir de voir les célèbres rizières en terrasses nous faisait oublier la stupide multiplication d’infrastructures touristiques sans grâce, autant de petites verrues bétonnées qui défigurent le paysage. L’autre travers des sites touristiques ne nous a pas non plus été épargné. Les contacts avec les minorités éthniques se limitent hélas à « you buy to me ». Même durant le trek, nous étions suivis par quelques Hmongs noires désireuses de vendre leur artisanat…

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Le trek à Sapa est en fait une promenade. Quand on ne marche pas sur une route, on n’en est jamais bien loin. Les paysages n’en sont pas moins splendides. On comprend facilement que Sapa soit devenue une destination si courue.

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Notre guide était sympathique et d’ailleurs il n’aimait pas les treks. Mais faut bien vivre. Et Trung, notre guide, savait que dans le village où nous devions passer la nuit, il pourrait assouvir sa passion : le karaoké. Les passionnés aiment partager leur passion, dattebayo. Aussi, bon an mal an, nous avons fini un micro à la main devant un poste de télévision. Sophie fait de la chorale mais chante très mal. Maude et moi avons sauvé l’honneur.

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Nous sommes rentrés tous les trois sur Hanoi pour prendre nos avions respectifs. Vous avez retrouvée Sophie (un peu plus bronzée et reposée) tandis que nous avons gagné les chaleurs moites de la Malaysie.

Photo Bonus

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Je dois le dire : Sophie a gagne au tarot (bien qu’elle ne sache meme pas tenir ses cartes correctement)…

 

Publié par : athouni | mars 17, 2009

Reste tranquil’ Miss Monde !

La baie d’Along a beau être toute pimpante avec son écharpe « world heritage site », devancer tous les autres sites dans le classement des « lieux de pèlerinage touristique catégorie poids lourd », nous l’avons quand même superbement ignorée. Lorsque nos hôtes tenaient à nous vendre un tour « Along-Bay-mais-vous-ne-serez-pas-nombreux-soixante-maximum », nous répondions du tac au tac et à leur grand étonnement : « non merci ».

C’est qu’il y a mieux, beaucoup mieux. Le plateau calcaire immergé s’étend jusqu’à la frontière chinoise. Au nord de la célèbre baie, le Bai Tu National Park propose les mêmes paysages, les cargos, la pollution et les touristes en moins. Sur le bateau public reliant les différentes îles constituant le parc national, nous pouvions jouir, seuls, d’une vue sans pareille sur un site naturel préservé, loin, loin, très loin du développement anarchique de la baie d’Along.

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 En 16/9, s’il-vous-plait !

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Évidemment c’est plus compliqué. Mis à part, une jeune lycéenne rencontrée dans une échoppe, personne ou presque ne parle le moindre mot d’anglais. D’Along nous avons tout de même pu joindre Cai Rong pour prendre un bateau pour l’île la plus orientale du Bai Tu National Park. D’un côté, c’était un bon choix puisque nous avons traversé le plateau calcaire immergé d’ouest en est jusqu’au bout du monde. De l’autre, les formations rocheuses s’estompent à mesure que l’on s’éloigne du continent et notre destination ressemblait plus à la Bretagne qu’à autre chose. Et pas seulement pour la météo…

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 Glandouille au port de Cai Rong 1

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Glandouille au port de Cai Rong 2

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 Photo reussie du premier coup

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vue en sortant de notre bungalow

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 C’était l’endroit rêvé, exception faite de la météo, pour faire de la motobike. Notre ballade motorisée a augmenté nos griefs contre la météo car plusieurs sites, en particulier les plages, auraient mérité un ensoleillement maximum…

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 Oh yeah !

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 « Face a la mer »

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Pour notre retour, nous avons déniché un bateau public faisant la liaison avec Along. Le gain de temps était précieux et le trajet offrait la possibilité de jeter un oeil sur Miss Monde, ses cargos, ses dégazages et ses sacs plastiques.

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Les dessous de Miss Monde

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Vraiment genial la baie d’Along…

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… hein Sophie ?

(plein de) Photos Bonus: (puisque Violette les aime)

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Publié par : athouni | mars 13, 2009

Avec Sophie à Hanoi

Sophie nous a rejoint blanche comme un linge. Comme c’est parti, elle nous quittera avec la même face de cachet d’aspirine. Pour peu qu’on l’habille en noir, vous la prendriez pour une gothique. Pas une fois, nous n’avons vu le soleil à Hanoi : trop de crachin. « Trop pas de chance » se plaignait Sophie devant un parterre d’enfants Vietnamiens émus aux larmes.

Hanoi, c’est heureux, ne manque pas d’activités. Marcher dans le vieux quartier constitue indéniablement la première. Comme dans toutes les grandes métropoles asiatiques, ça pulse méchamment par ici. Y’a de la vie bonhomme, tiens-toi le pour dit ! Partout, le mouvement désordonné mais étonnement sans accroc – ou presque – impose sa loi. Mais contrairement à d’autres capitales du sud-est asiatiques, Hanoi n’est pas étouffante. Tous les désagréments urbains, comme le bruit ou la pollution, nous ont semblé supportables. Il fallait bien qu’il y ait un avantage à cette météo pourrie… Sous 35°, nous ne vous chanterions pas le même air. De notre maigre expérience, on se dit tout de même qu’on se verrait bien vivre à Hanoi.

amoureuxAmoureux au bord du lac Hoan Kiem

coiffeur1Coiffeur de rue

chapeauxVendeur de chapeaux

fleursLa version avec les fleurs

maison-colonialeMaison coloniale

uncle-hoAutre époque, autre style : le mausolée d’Ho Chi Minh

Au chapitre des visites, nous avons passé une après-midi au musée d’ethnologie, afin de parfaire nos savoirs sur les 54 ethnies présentes au Vietnam. C’est intéressant, bien présenté, mais sauf à prendre des notes, impossible à retenir dans le détail (Telle pratique, est-ce les Hmongs noirs ou les Zao Rouges ?). Nous n’avons pas pris de photo à l’exception de celle ci-dessous, et encore il a fallu que Sophie nous supplie (elle avait oublié son appareil).

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Sinon, on s’est aussi rendu au Temple de la Littérature où l’on peut encore admirer l’architecture traditionnelle. Comme on est des billes en architecture, ça nous a rappelé la Chine (celle des films).

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Nous n’avions pas trop de temps à perdre, donc nous avons filé au plus vite vers le parc naturel de Bai Tu Long.

Photo bonus :

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Publié par : athouni | mars 8, 2009

Environs de Ninh Binh

Ultime étape de notre voyage avant Hanoi, la région Ninh Binh est célèbre de part le monde sous l’appelation « baie d’Along terrestre ». On y retrouve en effet les mêmes formations calcaires… et la même brume ! Nous avons loué une chambre à Cam Toc situé à une dizaine de bornes de Ninh Binh. Il suffit de traverser la route pour embarquer sur une pirogue et descendre une rivière serpentant entre les formations rocheuses ou passant par des grottes naturelles. Comme nous logions sur place, nous avons pu attendre la fin de journée et éviter les tours en provenance d’Hanoi.

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L’autre atout d’un logement sur place est l’exploration en independant. C’est facile, il suffit de louer un vélo ou de lasser ses chaussures de marche. Se faisant, on découvre des hectares de rizières nichées dans les vallées formées par les formations karstiques. Comme partout au Vietnam, dès lors qu’on s’éloigne un peu des zones touristiques, les locaux vous accueillent avec la banane.

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Sur les conseils de notre hôte, nous nous sommes également rendu à Trang An, absent des guides occidentaux. En gros, on y retrouve les mêmes paysages qu’à Cam Toc mais en plus majestueux. Autre différence : si le site est moins fréquenté des occidentaux, les touristes Vietnamiens et Asiatiques sont légions ! A plusieurs reprises, la barque conduite de main de maître nous déposait et nous poursuivions à pied pour visiter un temple bouddhiste où les croyants venaient par dizaine honorer telle ou telle divinité. Bref, si vous n’avez pas le temps de faire les deux, faites Trang An.

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Enfin, nous voulions absolument voir le plateau calcaire du dessus. Heureusement, un temple a été construit en haut d’une des formations rocheuses. Pour gagner ces hauteurs, il faut comme dans « Kung Fu Panda » passer par la terrible épreuve de l’escalier interminable. Mais ça vaut le coup. Même sous une météo maussade, la vue est saisissante !

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 Photo Bonus :

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Effet d’une meteo maussade sur l’humeur du voyageur

Publié par : athouni | février 26, 2009

Hoi An

Hoi An, « le plus beau village du Vietnam » ! Effectivement, les maisons traditionnelles, épargnées par les bombardements US grâce à la géographie locale, ont du charme. Bon, il y a quand même sans doute un peu trop de tailleurs à notre gout. Faut dire, la spécialité ici c’est la confection de vêtements sur mesure et les touristes aiment les sapes ethniques…

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Hoi An, c’est un peu comme un décor de théatre. Les rues principales sont joliment mises en valeur : fleurs diverses, plantes et surtout des lanternes à n’en plus finir. Le charme opère, rien à dire, en particulier la nuit. 

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Lorsque l’on prend les contre-allées ou les rues secondaires, les lanternes multicolores laissent place à des réverbères, les ateliers artisanaux à des boutiques de jeux vidéos en ligne, le « théatre » à la « réalité ». Ce n’est pas déplaisant pour autant : on peut s’y promener sans se faire alpaguer par les tailleurs !

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Le pont japonais

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Il y a plusieurs visites à effectuer à Hoi An. La réputation du village étant bâtie sur ses maisons traditionnelles, nous avons d’abord visité la maison de la Famille Chan. Je passe sur les détails architecturaux (influence japonaise ici, chinoise là), sachez seulement que c’est joli et tout en bois. La maison est aussi un lieu de rites : par exemple, les portes principales ne sont ouvertes qu’à l’occasion du Tet pour rendre hommage aux ancêtres. Le reste du temps, il faut passer par les portes latérales. Y’a aussi un musée de la céramique. Ouais ! C’est pas une bonne nouvelle ça ? hein ? Bon, le truc ne vaut que pour la superbe batisse en bois qui l’abrite, sauf pour celles et ceux qui aiment encore la dinette. Bien entendu, il fallait aussi visiter un atelier artisanal mais comme des gros cons on y a été pendant la pause déjeuner. Et puis évidemment, le village compte plusieurs temples, un marché sympa et des boutiques de tailleurs, comme vous savez ; Hop les photos de nos visites :  

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Les maisons traditionnelles disposent souvent d’un balcon donnant sur la cour interieure

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Porte d’un temple chinois

dsc05567Lieu de reunion d’une confederation (chinoise encore)

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au marche

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Rayon poissonerie  

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En s’eloignant un peu du centre ville 

Photos bonus :

 

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Publié par : athouni | février 22, 2009

De Ho Chi Minh City à Hoi An

Après Con Dao, HCMC paraît trop bruyante et étouffante. Pour tout dire, nous n’étions pas d’humeur, sauf Maude, à visiter les sites touristiques de l’ancienne Saigon. Vous allez nous maudire en lisant cette ligne mais faire du tourisme, c’est un peu lassant, sauf pour Maude. Au diable les pagodes et les musées, nous avons été au cinéma ! Tchi – Tcha ! Amateurs de nanar, cessez donc de frétiller devant vos écrans : nous avons été voir le dernier Brad Pitt… Le film nous laissera pas un souvenir impérissable mais ce n’est ni un navet ni un nanar malgré une scène finale assez grotesque – mais mettre en images l’amour « rouge passion » d’une mamie et d’un nourrisson est un pari difficile.

Le soir nous avons dîné avec Jean-Baptiste, ami de la famille Petitbon, installé depuis quelque temps au Vietnam. Il nous a emmené dans un resto prisé des locaux. Au menu : lezard grillé (bof), souris grillées (pas mauvais) et crocodile au soja (délicieux). Nous n’avons pas été malades ! Youpi ! Et puis, il y a la Saint Valentin ! Ici, on ne rigole pas avec la fête des amoureux. Chaque banc public, sans exception, est occupé par un couple. Les derniers arrivés squattent sur le siège des motos alignés en rang d’onions le long des trottoirs. Les plus audacieux s’emballent goulûment, les autres se caressent les mains ou s’embrassent du bout des lèvres, bref savent se tenir (dit avec une voix chevrotante).

 Voilà pour HCMC !

 Ensuite, nous avons entamé notre longue remontée vers le nord en passant par les hauts plateaux de la région de Dalat. Nous avions faim de nature et nous avons donc déposé nos valises à Lak (au sud de Ban Ma Thot) avant de rejoindre Pleiku. Les deux villes ont en commun la présence d’un lac à proximité, respectivement, le lac Lak et Bien Ho.

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Rizières bordant le Lac Lak

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Bateau traditionnel creusé dans un tronc d’arbre – Lac Lak

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Lac Lak en soirée

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Bien Ho 

Nous sommes restés un peu plus longtemps à Lak pour faire du vélo dans les alentours. La campagne environnante est agréable bien qu’un peu sèche en cette saison. La seule « attraction touristique » sont les falaises rocheuses bordant une rivière – mais la batterie de l’appareil photo est morte bien avant. Quant a Bien Ho, nous nous sommes restreints aux contours immediats du lac.

 

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 Region autour de Lak

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Rizières non loin de Lak

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Femme a contre jour

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 Voir aussi « faune et flore » pour la meme photo en mieux

De Pleiku nous avons joint Hoi An au terme d’un voyage en bus épouvantable et interminable. Je me contenterai de dire qu’il y avait 25 personnes pour 12 places prévues, que deux des voyageurs étaient assis dans le coffre sur les bagages et que l’un d’eux a vomi… sur le sac de Maude… En arrivant à Hoi An, on s’est vengé sur le mauvais sort en mangeant dans l’un des meilleurs restos de la ville – et en explosant le budget.

 Photos bonus :

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Publié par : athouni | février 17, 2009

Con Dao ! Dattebayo !!!

En Indonésie, il y a maintenant quelques mois, un voyageur nous avait prévenu : « si vous allez au Vietnam, allez à Con Dao ! C’est la plus belle des iles qu’il m’ait été donné de voir ». Depuis, nous en rêvions. Lorsqu’Amande chantait les plages thaïlandaises, « le must en Asie du Sud-Est », nous espérions qu’elle se trompe en pensant à Con Dao ! Quand nous jouissions de la plage de Kampouch dans le Ream National Park avec Malia, nous pensions déjà à celle qui bientôt s’offrirait à nous : Con Dao !

Nous n’avons pas été déçu. Et pourtant, la vie est chère, la bouffe médiocre et il a plu. Oui mais voilà, un site d’une telle beauté si peu développé au tourisme, c’est un plaisir inouï, le pied absolu.

Nous y avons passé 4 jours. Il n’a vraiment fait beau que le dernier jour, auparavant les nuages chargés de pluie constituaient notre seul horizon. On a tout de même pu visiter Con Son, l’île principale de l’archipel sur laquelle se trouvent tous les hotels – pas vraiment dans la catégorie « budget » – et même se baigner. Même ici les bords de mer donnent l’impression que la présence humaine n’est qu’accidentelle. Ainsi ces bateaux échoués et laissés apparemment à l’abandon :

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Plusieurs autres îles sont accessibles en bateau pour deux millions de brouzoufs. Mais on ne mégote pas à Con Dao sans quoi on reste dans sa chambre. Le bon plan c’est évidemment de partager l’embarcation, ce que nous avons fait avec 5 autres touristes (tout de suite, le prix est plus raisonnable). Avant, nous avons prié tous les Dieux imaginables pour que la météo cesse de faire des siennes. Au petit matin, nous ne vous racontons pas l’angoisse en tirant les rideaux…

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Le dernier matin – Allah Akbar !

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Au port déjà on la sentait bien cette journée…

Ensuite, tout s’enchaine comme dans un dessin animé féerique : paysages à couper le souffle, eaux cristallines, nuages cotoneux, en veux tu en voilà ! Mettre le tout dans un shaker, puis laisser reposer. Voilà, c’est fait, tout est parfaitement agencé, rien ne manque. On a envie d’applaudir. Trop tard, l’imagination s’emballe ! On repense à toutes ces nuits où l’on s’est rêvé pirate voguant d’une île à une autre sur les mers tropicales. Ni crochet, ni perroquet, ni jambe de bois mais c’est tout comme ! Est-ce le « Black Pearl » au loin ? Ou bien le « Vogue Merry » de Luffy perçant l’horizon ? Non ce n’est qu’un bateau de pêcheurs, mais c’est tout comme, dattebayo !

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Vous aimez le bleu ?

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Non parce que, ça serait mieux d’aimer le bleu…

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Encore du bleu…

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Moins bleue celle-ci. Ces foutues eaux sont trop transparentes

Faut-il en rajouter ? Oui notre bateau de sauvetage ressemblait à une moitié de coconut géante – Un dessin animé, vous dis-je ! Oui nous nous sommes baignés dans des eaux pures et transparentes comme de l’alcool à 90° ! Oui nous avons vu, là, des bancs de poissons-volants, ici, des barracudas et ailleurs des tortues ! Oui c’était le paradis ! Et oui nous avons aimé Con Dao !

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Bonus :

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‘tain, j’avais pas capté sur le moment mais j’étais tellement à donf que je m’etais coiffé d’un chapeau de paille comme Luffy.

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Photos qu’on aurait du censurer :

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